Guerre. Histoires d’Ukraine
« T’es réveillé — bien, tes proches sont intacts — bien », Stanislav Serguéyev, 36 ans, Kharkiv
«Un missile a frappé notre appartement à Marioupol. On ne sait pas si notre grand-mère était là au moment de l’attaque. Je n’ai plus de contact avec ma famille depuis deux semaines», Kateryna Radyk, 21 ans, culturologue, Marioupol – Kyiv
« Je vais être utile ici. Où vais-je aller? » Oleksandr Zakletskyi, 43 ans, Kyїv
«Les russes sont entrés chez nous, ils ont pointé les armes sur nous et ont dit qu’ils avaient besoin des clés de notre voiture», Anastasia, 22 ans, Trostyanets
« Des soldats russes violent des femmes et jettent des morts dans des poubelles. Ils ouvrent les sous-sols où les gens se cachent et les tirent dessus », Anastasia Taran, 30 ans, Irpin-Lviv
« Des corps et des fragments de corps humains étaient éparpillés dans la ville, dans les voitures, il y avait des gens abattus dedans. Nous avons juste eu de la chance », Ouliana Ptcholkina, 38 ans, personnalité publique, présentatrice télé, championne du monde de para-karaté, habitante de Boutcha.
« Près de l’église une mine a atterri et explosé à côté de ma femme et mes enfants », Serhii Perebyinis, 43 ans, Irpin
«On ouvre la fenêtre et on voit des bâtiments noirs et déserts. Et il n’y a pas longtemps, Boucha était confortable et lumineuse. Incroyable…», Viktoria Kurylenko, 46 ans, Boucha
« Au septième jour de guerre, mon mari a reçu un appel du travail. On lui a dit, “ Sauvez-vous au plus vite. La ville de Irpin a été envahie » . Ce coup de fil nous a sauvé la vie », Inessa, 25 ans, Irpin – région de Lviv
«Je rêve de rentrer chez moi au plus vite, même s’il ne reste que la fondation», Oksana Tunyk, 36 ans, région de Kyiv – région de Khmelnytskyi
