« Les femmes ne doivent pas accoucher dans de telles conditions! C’est un non-sens absolu! Centre de l’Europe, XXIe siècle… », Kyrylo Ventskivskyi, 37 ans, Kyiv
« Des corps et des fragments de corps humains étaient éparpillés dans la ville, dans les voitures, il y avait des gens abattus dedans. Nous avons juste eu de la chance », Ouliana Ptcholkina, 38 ans, personnalité publique, présentatrice télé, championne du monde de para-karaté, habitante de Boutcha.
« Ma maison – Marioupol – ressemble maintenant à l’enfer, imprégné de peur et de désespoir », Khrystyna Djolos, 30 ans, Marioupol
« Près de l’église une mine a atterri et explosé à côté de ma femme et mes enfants », Serhii Perebyinis, 43 ans, Irpin
« Chaque son suivant peut être une balle ou un obus qui vous frappe » Roman Zakrevsky, 35 ans, Tchernihiv
«On ouvre la fenêtre et on voit des bâtiments noirs et déserts. Et il n’y a pas longtemps, Boucha était confortable et lumineuse. Incroyable…», Viktoria Kurylenko, 46 ans, Boucha
« Au septième jour de guerre, mon mari a reçu un appel du travail. On lui a dit, “ Sauvez-vous au plus vite. La ville de Irpin a été envahie » . Ce coup de fil nous a sauvé la vie », Inessa, 25 ans, Irpin – région de Lviv
«Je rêve de rentrer chez moi au plus vite, même s’il ne reste que la fondation», Oksana Tunyk, 36 ans, région de Kyiv – région de Khmelnytskyi
« En une semaine, j’ai oublié à quoi ressemble une vie paisible. Comment les gens marchent-ils dans les rues ? Comment puis-je tout simplement aller faire des courses ? Dès le premier jour de la guerre, je n’ai pas eu tout cela » , Anna Chaplygina, 37 ans, Bucha – Khmelnytskyi
«C’est à cause du danger que nous sommes ici. Pour éliminer le danger. Pour défendre Kyiv», Ievgeniia Zakrevska, avocate, combattante de la défense territoriale, Kyiv
«Ma mère priait désespérément, mais cela ne faisait que m’irriter», Mykyta Motalyguin, 20 ans, Volnovakha
